Cependant, il y a une forte probabilité qu’il y ait un ou deux autres nids sur la commune. Les nids étant à cette époque des nids secondaires le plus souvent dans la cime des arbres, nous vous demandons d’observer les arbres chez vous ou lors de vos promenades, avec la chute des feuilles les nids sont mieux repérables. Comme vous le découvrirez en lisant les informations ci-dessous, les 500 futures reines, qui construiront un nouveau nid au printemps prochain, vont sortir du nid aux premières gelées, et vont aller hiberner. C’est donc le moment le plus opportun pour faire détruire les nids, afin de ne pas être encore plus envahis l’année prochaine et les années suivantes.
Ensemble essayons de freiner le développement de cet insecte sur notre territoire.
Si malheureusement nous ne trouvons pas les nids cet automne, il sera très important de tenter de piéger les nouvelles reines fondatrices dès le début de l’année. Dès les premiers beaux jours, parfois même en février, les reines vont chercher de la force avec du sucre avant de construire leur nid primaire. Nous vous conseillons d’installer des pièges composés de 1/3 de sirop de cassis, 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (le vin éloigne les autres insectes).
Si par bonheur vous attraperiez une reine, par prudence, congeler votre piège, puis avant de le remettre en place découper en morceaux la reine ; ils dégageront l’odeur des phéromones et ce sera un atout pour tenter d’en piéger d’autres. Comme indiqué dans les informations générales ci-dessous, si un nid n’a pas été détruit à l’automne, de jeunes reines seront présentes au printemps donc… Les pièges peuvent être suspendus à un arbre, une clôture… mais également couchés au sol en mettant moins de mélange, cela fonctionne également très bien. Un essai, mettre un peu de miel ou un morceau de viande, en rapport avec son régime alimentaire.
Comme les autres frelons, Vespa velutina est un prédateur généraliste qui s’attaque à une très grande variété de proies. Outre les abeilles, il s’attaque à de nombreux insectes, notamment aux guêpes, mouches, papillons ainsi qu’aux araignées. Il mange aussi de la viande sur des cadavres de vertébrés ou sur les poissons et crevettes. Les proies servent à nourrir les larves. Les adultes ne se nourrissent que de liquides sucrés (miellat, nectar, miel…).
À l’automne, ils mangent aussi la chair des fruits mûrs, pommes, prunes, raisins…
C’est en automne (octobre à novembre) que les femelles reproductrices de la nouvelle génération quittent le nid en compagnie des mâles pour s’accoupler ; elles sont les seules à hiverner tandis que les mâles, les dernières larves et les ouvrières meurent.
Au printemps (mars à juin), chaque reine fondatrice ébauche un nouveau nid, pond quelques œufs et soigne ses premières larves qui deviendront, un mois à un mois et demi plus tard, selon la température, des ouvrières adultes capables de construire le nid et l’entretien de la colonie.
Avec l’apparition des ouvrières, l’activité de la colonie s’intensifie et le plus souvent la colonie et la reine abandonnent le premier nid et vont construire un nid secondaire qui atteindra son maximum au début de l’automne.
Les nids sont en moyenne cinq fois plus peuplés que ceux du Frelon d’Europe. Les plus grands peuvent produire plus de 13 000 individus au cours de la saison (d’avril à novembre) et pourront avoir à l’automne près de 2 000 ouvrières qui élèvent au moins 500 futures fondatrices, mais probablement plus d’un millier, et autant de mâles. Les femelles fécondées hivernent isolément ou par groupes de deux ou trois ; certaines reprennent leur activité dès le mois de février.
Les nids primaires, de la taille d’une orange, sont installés à partir du mois de mars, sur le rebord d’un toit, dans divers abris. Les premières ouvrières, déménagent. Dans le courant du mois d’août, lorsque le nid primaire est placé trop près du sol ou dans un endroit confiné.
La colonie s’installe alors dans un nouveau nid souvent à plus de 10 m dans un arbre, parfois elle s’y installe dès le début.
Guêpes et frelons construisent des nids en utilisant des fibres de bois qui leur donnent un aspect de carton léger.
Le nid du frelon asiatique est de grande taille (peut contenir plusieurs milliers d’individus).
Souvent construit dans les arbres. Petite ouverture latérale.
Le frelon asiatique est peu agressif.
Sa piqûre est occasionnelle. Elle n’est pas plus dangereuse que celle d’une guêpe mais elle est souvent plus douloureuse.
La dose de venin injectée par ce frelon est bien inférieure à celle reçue lors d’une piqûre d’abeille. Une attaque massive peut toutefois survenir à proximité immédiate du nid.
On évitera donc à tout prix de s’approcher des nids !
Les piqûres d’hyménoptères (frelons, guêpes, abeilles et bourdons) provoquent un gonflement localisé qui disparaît généralement après quelques heures. Elles ne nécessitent aucun traitement spécifique si ce n’est l’extraction du dard et la désinfection de la plaie.
L’intervention du médecin ou du service d’urgence peut toutefois être requise dans les cas suivants :
1. La personne piquée est allergique au venin d’hyménoptères (touche environ 2 % de la population). Une allergie au venin se traduit par de l’urticaire, des difficultés respiratoires, des vertiges ou des vomissements dès la première piqûre
2. La piqûre est localisée dans la bouche. Elle est susceptible d’entraîner une obstruction rapide des voies respiratoires. Le gonflement peut être ralenti en suçant des glaçons
3. Les piqûres multiples peuvent conduire à une intoxication d’autant plus sérieuse que le nombre de piqûres est élevé. Une hospitalisation est recommandée à partir de 20 piqûres.
L’expérience française montre que le frelon asiatique exerce un important prélèvement sur les abeilles à la fin de l’été. L’arrivée de ce nouveau prédateur pourrait fragiliser les ruchers, là où il parviendrait à s’établir en forte densité.
La destruction des nids de frelons asiatiques peut être envisagée localement pour assurer la protection des ruchers.
Attention : cette opération est dangereuse et ne peut être réalisée que par des professionnels spécialement formés !